On fait des tartes aux pommes, mais on ne fait pas de la magie.



Le Bateleur numéro 1 pense qu'il fait de la magie alors qu'il pratique des tours d'illusionnismes.

Force numéro 11, elle est pratiquée par la magie !


Cela se constate de la même manière lorsque « l'on met les doigts dans la prise », on ne fait pas de l'électricité on se fait électrocuter.


Comme l'électricité la magie est une force qui nous traverse.


Pour l'électricité nous savons où se trouve la prise, mais pour la magie, où est elle? Surement dans l’intention.

Formuler l'intention, mettre de l'attention sur son intention, entendre la mémoire oubliée, entendre le chant des triomphes, entendre la voix des abeilles. Comme le disait Nietzsche, « notre cœur se trouve là où sont les ruches là où est notre trésor là aussi est notre cœur, notre trésor est là où bourdonnent les ruches. »


En formulant l'intention, nous entendons ce qui habituellement nous échappe, nous lisons là où il n'y a pas encore l'écriture comme en Mésopotamie dans la pratique de l’haruspicine (lire dans les entrailles des animaux) 


Quand l'intention et la magie nous traverse nous changeons notre rapport au monde, nous ne nous prenons plus pour les grands créateurs les démiurges, mais nous sommes co-auteur de notre univers imaginaire de construction, les choses sont là, elles bourdonnent autour de nous, à nous de les mettre en forme. 


Un exemple : Aujourd'hui nous pouvons voir le texte comme un matériau, nous pouvons le copier, le coller, le couper en un mot le sculpter, il est là avant, mais nous pouvons entendre et voir autre chose entre ces lignes, il suffit de formuler l'intention dans laquelle on décide de le lire, afin que la magie opère.


Si nous lisons un journal avec en tête l'idée qu'un Triomphe va s'adresser à nous, nous susurrer quelque chose et bien ce triomphe ne se gênera pas pour le faire.


Pour cela, parcourir tous les articles du journal jusqu'au moment où un détail attire notre sensibilité, un titre, un nom, une image une analogie qui correspond sur le moment à la représentation d'un des 22 Triomphes, puis entourer les mots où les morceaux de phrase qui se détache du texte et faire disparaître tout le reste.



☀( voir plus bas)


À la fin il nous reste une lettre jetée comme une bouteille à la mer par la magie et la force de l'intention. Le plus étonnant dans le texte final c'est que nous pouvons entendre la voix d'un Triomphe, mais surtout l'affirmation d’une nouvelle intention, dans un rapport de soi à soi sans aucune censure.


Je vous encourage grandement à tenter l'expérience



☀ Transcription du texte:

Titre : LA FORME DE L’EAU 1 + 17 (La Lune).
C’est un conte de laboratoire isolé du reste du monde. Muet, rythmé par des rêves d’eau.
Ceux qui s'aiment sont séparés d'une étrange créature. Où est l’humain? Dans le labyrinthe, dans l'alchimie du bestiaire, exprimer sans un mot.


PS : J’aime beaucoup le (Où est l’humain?) car la Lune est un Triomphe sans représentation humaine.